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Géolocalisation, le revers de la médaille en question
- 25 Mar 21
La géolocalisation subjugue privés et professionnels. Ils n'hésitent pas à y trouver un des services les plus pratiques auxquels la technologie de la convergence numérique ait donné accès.
La technologie de la géolocalisation rend certes d'énormes services et s'avère d'un grand secours, dans certaines circonstances d'urgence. Combien de scénarios de sauvetage auraient pu ne pas être envisagés si la victime n'était pas équipée d'un appareil indiquant sa position géographique ? Que ce soit en cas de kidnapping, d'accidents, pour retrouver sa route ou bien n'importe quel service, dans un rayon géographique donné, le service constitue un outil riche dont la pratique a largement montré l'intérêt.
Face à cette popularité, l'ensemble des utilisateurs présente toutefois une tendance à oublier que comme toutes choses, l'application présente aussi son revers. C'est sur cet aspect que certaines institutions souhaitent attirer l'attention des utilisateurs. Il s'agit, en l'occurrence, de l'organisme français habilité à trancher des questions relatives aux libertés individuelles, par rapport aux ressources de l'informatique. Le Cnil se permet quelques réserves et souhaite les partager aux usagers qui intègrent la fameuse application, dans les services accessibles depuis leur téléphone cellulaire.
Les portables de dernières générations ont de plus en plus la faculté de permettre la localisation géographique de leurs propriétaires. Mais si ces derniers voient surtout le côté pratique de la chose, les professionnels de la législation exhortent à plus de vigilance. Une manipulation que l'on peut considérer anodine peut générer l'accès de personnes malveillantes à des informations, pour ainsi dire, vitales pour le principal concerné.
Un autre revers à redouter serait une exploitation abusive des données circulant, grâce au service, dans des démarches de matraquage marketing. La prudence est ainsi le mot d'ordre du moment. La réalité étant qu'en l'état, les prérogatives de cet organisme ne lui permettent pas vraiment de procéder à des sanctions. Ni de mettre en oeuvre des dispositifs opérationnels de protection du particulier. Les responsables de cette entité française préfèrent alors jouer la carte de la prévention. Une sensibilisation du public à l'existence de ces éventualités et une responsabilisation de chaque usager sont, pour l'instant, les seules armes en sa disposition. En espérant que mieux informés, les particuliers sauront se constituer leur propre balise, dans le recours à cette technologie via leur téléphone mobile. La question s'avère d'autant plus préoccupante que l'engouement pour ce genre de fonctionnalité se ressent chez un public de plus en plus jeune et donc plus vulnérable aux risques. La responsabilité des parents est donc ici, de nouveau, sollicitée comme dans le contrôle de l'accès des plus jeunes à certains sites.