La vente d’une résidence secondaire peut faire l’objet d’un régime dit de plus-values si celle-ci est détenue moins de 30 ans. Toutefois, malgré l’avantage que ce dernier occasionne lors de la cession, il fait également l’objet d’une imposition dont le montant est significativement important selon les cas. Lisez notre guide pour en savoir plus sur le calcul de la plus-value immobilière !
Qu'est-ce que la plus-value immobilière ?
La
plus-value immobilière se définit comme la valeur supplémentaire que l’on peut acquérir lors de la vente d'un immeuble. Ainsi, c’est une augmentation de valeur dont le vendeur particulier peut jouir lors de la cession à titre onéreux de son bien. D’où son nom de plus-value ou valeur en plus.
Toutefois, lors de la revente immobilière, cette plus-value est soumise à un
prélèvement libératoire. Par ailleurs, il est à noter que cette taxation est différente de la TVA. En effet, cette imposition est propre aux plus-values et
se calcule suivant un procédé spécifique. En outre, elle compte un c
ertain nombre d’exonérations, lesquelles sont stipulées distinctement par la loi.
Calcul plus value immobilière : Comment se calcul la plus-value immobilière ?
D’une manière générale, l’impôt sur les plus-values est défini
en fonction du prix de vente du bien immobilier d’une part
et son prix d'achat d’autre part.
En effet, la plus-value imposable est calculée sur la
différence entre le prix d’acquisition auquel on ajoute les
frais d'acquisition (7.5%) et le
prix de cession auquel on déduit des
dépenses pour travaux (15%) et un certain abattement fonction de la durée de détention du bien.
Puis, sur cette
plus-value nette, le fisc taxera
34.5 % dont 15.5 % à titre de prélèvements sociaux et le reste comme impôt. Une fois le montant de la taxation défini, le notaire se chargera directement du prélèvement de l’impôt sur le prix de vente. Ensuite, il s’acquittera du versement au service des impôts lors de l’enregistrement. Toutefois, la variabilité de cette taxation diffère d’un contrat à un autre.
Attention, depuis janvier 2013, une surtaxe s'ajoute si le montant de la plus-value imposable lors de la vente d'un logement est supérieure à 50.000 euros.
Quels sont les cas d'exonération de Plus-value immobilière ?
Il est à noter que
certaines cessions ne font pas l’objet de ce régime des plus-values et d’autres peuvent subir certaines exceptions.
Par exemple, si le vendeur
n'est pas propriétaire de sa résidence principale, la vente de sa résidence secondaire peut être exonérée de plus-value sous certaines conditions.
C’est également le cas pour une résidence dont le
prix de vente n’excède par 15 000 euros.
Par ailleurs, les
personnes âgées, les
retraités et les
invalides peuvent jouir de cette exonération dans la mesure où leur revenu fiscal est amoindri et a atteint un seuil défini par la loi.
Lors d'une
expropriation résultant d'une déclaration d'utilité publique et avec réutilisation de l'indemnité dans les 12 mois, les propriétaires sont exonérés du paiement de la plus-value.
Enfin, lorsqu'un Français ou un ressortissant d'un Etat membre de la CEE, de la Norvège ou de l'Islande
non-résident vend sa résidence en France, il peut également être exonéré.