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Les amphibiens

  • 24 Mar 21
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Les amphibiens
L’amphibien, autrefois appelé batracien, est classé parmi les vertébrés tétrapodes. La majorité des amphibiens ont deux phases de vie distinctes : la phase de vie aquatique au cours de laquelle ce dernier est sous la forme de larve, et la phase de vie terrestre après avoir subi une mutation régulée par les hormones thyroïdiennes. Cette transformation est caractérisée par la perte de la queue et l’apparition de membres, en particulier chez l’amphibien de la catégorie des anoures. Certains amphibiens comme l’Arenophryne rotunda qui s’adapte parfaitement à la vie aérienne doit toutefois revenir dans le milieu aquatique pour pondre ses œufs. En outre, les amphibiens sont poïkilothermes, ce qui signifie qu'ils sont dans l’incapacité de contrôler la température de leur corps étant donné que celle-ci est très variable. Leur condition de vie dépend de ce fait des conditions thermiques extérieures. L’amphibien adulte respire grâce à ses poumons sacculaires et à sa peau fine. La larve est quant à elle pourvue de branchies externes au cours des premières semaines de sa vie, qui deviennent internes après quelques temps. A ce jour, les trois principales classes d'amphibiens sont distinctes, aussi bien par leur mode de vie que par leur physionomie. On distingue : les anoures, les urodèles et les gymnophiones ou apodes. Par le mot « grenouille », on désigne certains amphibiens, principalement ceux regroupés dans le genre Rana. Classé dans la catégorie des anoures, la grenouille peut être considéré comme la cousine des rainettes plus vertes et arboricoles et des crapauds à la peau plus grumeleuse. Le cri de la grenouille est le coassement. Comme tous les anoures, la grenouille passe par le stade de têtard qui vit dans l’eau avant de perdre sa queue, d’acquérir ses membres et de passer à la vie terrestre ou semi-aquatique. Du stade de têtard à celui d’adulte, leur métamorphose est spectaculaire avec la disparition de la queue (à laquelle ils doivent leur qualification d’ « anoure ») et l’apparition des membres. Les amphibiens anoures peuvent survivre même éloignés du monde aquatique. Certaines espèces sont même vivipares. Les amphibiens anoures, « Anura, ou super-ordre Salientia », regroupent les amphibiens sans queue, dotés d’une tête large, de pattes postérieures et d’une ceinture pelvienne très développée qui leur permet de sauter. Leur mode de vie semi-aquatique leur permet néanmoins d’évoluer sur la terre ferme en sautant ou grimpant. La respiration cutanée qui complète la respiration pulmonaire ou branchiale des amphibiens anoures leur permet de respirer même lorsqu’ils sont enfouis sous la vase en hiver. Les anoures constituent les 88 % des amphibiens et représentent l’un des groupes les plus variés des vertébrés. Il existe de nombreuses espèces de grenouille sur tous les continents. Les plus courantes sont : en Europe, la grenouille des champs, la grenouille rousse, la grenouille verte, la petite grenouille verte, et la grenouille rieuse ; en Afrique, leur taille peut être des plus impressionnantes comme la grenouille géante d’Afrique et la grenouille Goliath. En Amérique du Nord, on trouve la grenouille mugissante au coassement particulièrement assourdissant et la grenouille-taureau. Il y a aussi des grenouilles arboricoles, des grenouilles fouisseuses et même des grenouilles volantes. Il est utile de savoir que certaines grenouilles des pays tropicaux sont toxiques même dotées de jolies couleurs vives. Pour élever des grenouilles, il faut un terrarium dont l’intérieur sera une réplique exacte du milieu naturel dans lequel l’espèce vit. Plusieurs espèces peuvent cohabiter ensemble mais pas toutes. Leur reproduction : Les amphibiens diffèrent non seulement dans leur apparence physique mais également dans leurs mœurs de reproduction. Cependant, la reproduction chez les amphibiens nécessite toujours un point d’eau étant donné que les larves ou les têtards mènent une vie essentiellement aquatique. La reproduction chez les anoures commence par un chant d’amour développé par les sacs vocaux des mâles. L’accouplement est soit lombaire ou scapulaire et la fécondation des œufs a lieu à peine quelques instants après ou pendant l’accouplement, mais elle est externe. Une exception : l'alyte accoucheur dont la reproduction se fait hors de l'eau et c’est le mâle qui porte les œufs sur le dos. Chez les urodèles, il existe également un semblant de chant. Il n’y a pas d’accouplement proprement dit et la fécondation est interne. Le mâle dépose un spermatophore et la femelle le capte par son cloaque. La salamandre, elle, est ovovivipare. Chez les gymnophiones, les femelles sont vivipares avec un cycle de reproduction biennal particulier. A une première année consacrée à la gestation succède une deuxième année d'inactivité sexuelle. Il faut remarquer chez les amphibiens que certaines larves restent dans leur état larvaire indéfiniment, les larves n’ayant pas bénéficié de conditions favorables pour pouvoir se métamorphoser.

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